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Le trente-un, ou la maison de prêt sur nantissement

Loteries de salon : les joueurs de 31

Dans la société des Lumières, l’offre de jeu prend une ampleur considérable : cabarets et billards, académies tolérées et tripots clandestins, bureaux de loterie et jeux de « plein vent » se multiplient, tandis que l’État se réserve le monopole de la Loterie royale. Aux loteries publiques s’ajoutent des loteries « de salon ». Il s’agit ici aussi de parier de l’argent sur la sortie d’un numéro, mais le jeu se déroule autour d’une table, entre un banquier et des parieurs, avec un résultat immédiat. On aura reconnu là le principe de la roulette. Si celle-ci reste à inventer – elle ne se fixe vraiment qu’à la fin de l’Ancien Régime –, ses ancêtres apparaissent sous la forme de jeux simples à numéros, mais qui permettent déjà de miser sur des chances multiples.

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Date
1799
Auteur(es)
Jean Urbain Guérin (1760-1836), dessinateur ; Louis Darcis (17..-1801), graveur
Provenance
BnF, département des Estampes et de la photographie, , AA-3 (DARCIS, LOUIS)
Lien permanent
ark:/12148/mm129200089c

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