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Un coup de dés jamais n’abolira le hasard

Épreuve d’imprimerie
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
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Qualifié par Claudel de « grand poème typographique et cosmogonique », Un coup de dés jamais n’abolira le hasard est l’œuvre ultime et inachevée de Stéphane Mallarmé.

Illustré par Odilon Redon, le poème devait également être le premier livre publié par le marchand de tableaux Ambroise Vollard mais il en fut autrement. En mai 1897, Mallarmé remet à l’imprimeur Firmin-Didot le manuscrit mis en page sur un grand cahier à feuilles quadrillées portant des indications typographiques au crayon bleu. Entre début juillet et fin novembre 1897, il reçoit de Firmin-Didot cinq tirages successifs qui lui sont remis probablement en trois ou quatre jeux d’épreuves : le poète en corrige deux, l’un qu’il retourne à l’imprimeur, et l’autre qu’il conserve à titre de témoin. Les autres jeux, non corrigés, sont adressés à des amis : André Gide, Paul Valéry, Madame Gustave Kahn, Édouard Gravollet, Camille Mauclair. Toutefois, aucune épreuve ne lui donne entière satisfaction et le 27 novembre il retourne le cinquième tirage. Quand Stéphane Mallarmé s’éteint le 9 septembre 1898, rien n’est terminé.

C’est un exemplaire non seulement complet, mais très corrigé que la Bibliothèque nationale de France a préempté le 20 juin 2007 dernier lors de la quatrième vente du libraire Pierre Berès. (Carine Picaud)

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1897
  • Lieu
    Paris, Ed. A. Vollard
  • Auteur(es)
    Stéphane Mallarmé (1842-1898), auteur
  • Description technique
    Monographie imprimée, [2]-21 p. - [3] f. de pl. : ill. ; 39 cm
  • Provenance

    BnF, Réserve des livres rares, RESFOL-NFY-130

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1322020135