L'Arbre de la science

Deux ans après La Fin du monde par la science (1855) dans lequel l'avocat parisien Huzar avait provoqué un débat sur les conséquences du progrès technologique, il approfondit sa pensée avec la publication, en 1857 de L'Arbre de la science. Moins dense et moins enflammé que La Fin du monde, la critique fut néanmoins dithyrambique : « un des livres les plus remarquables qu’ait vu encore le siècle actuel » (la Gazette de France) ; « un livre d’un intérêt capital pour l’humanité » (Auguste de Vaucelle, l’Artiste), « un des livres les plus attrayants que j’aie lu de ma vie » (Felix de Saulcy, Courrier de Paris), etc.
« Dans cent ou deux cents ans le monde, étant sillonné de chemins de fer, de bateaux à vapeur, étant couvert d’usines, de fabriques, dégagera des billions de mètres cubes d’acide carbonique et d’oxyde de carbone, et comme les forêts auront été détruites, ces centaines de billions d’acide carbonique et d’oxyde de carbone pourront bien troubler un peu l’harmonie du monde ». (Eugène Huzar, L'Arbre de la science, 1857).
Mots-clés
Bibliothèque nationale de France
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Date
1857
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Auteur(es)
Eugène Huzar (1820-1890), auteur.
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Description technique
Livre imprimé
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Provenance
BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, R-38918
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Lien permanent
ark:/12148/mmxf49k86wrmx