Image

Le paradoxe du bord

Un missionnaire du Moyen Âge raconte qu’il avait trouvé le point où le ciel et la terre se touchent...

Cette gravure, attribuée par erreur à l’enlumineur allemand Holzschmitt (vers 1520), parut pour la première fois dans un ouvrage de Camille Flammarion, Dans l’atmosphère : Météorologie populaire (1888).
Elle illustre le paradoxe du bord : jusqu’au début du 20^e siècle, il semblait qu’un Univers fini devait avoir un bord ; mais alors qu’y avait-il au-delà de ce bord ? L’argument avait maintes fois été utilisé pour rejeter le monde clos d’Aristote au profit de l’espace infini.
Les découvertes de la géométrie non-euclidienne, au 19^e siècle, et de la topologie, au 20^e, ont toutefois supprimé ce paradoxe : il est possible d’envisager sans contradiction aucune un espace fini mais sans frontière.

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Date
1888
Lieu
À Paris, chez Hachette
Auteur(es)
Camille Flammarion (1842-1925), auteur
Description technique
Papier, 808 pages, illustrations en noir et en couleur ; 29 cm
Provenance
BnF, département des Sciences et Techniques, 4-V-2383
Lien permanent
ark:/12148/mm2n1h7g9z3jq