Jeu vidéo Le Royaume d'Istyald

Comme Merlin, les elfes sont des créatures ambivalentes au Moyen Âge, pouvant être bénéfiques ou maléfiques en fonction des récits. Mais dans les romans modernes de fantasy, rédigés à une époque où la nature est menacée par l’industrie et la pollution, ils deviennent presque exclusivement — à de rares exceptions — des créatures positives, notamment depuis les écrits de J. R.R. Tolkien qui les fait vivre le plus souvent au sein des forêts et dans des habitations parfaitement intégrées au paysage. Cette imagerie est aujourd’hui pleinement partagée, au point que l’elfe sur cette illustration est revêtu d’habits faits de feuilles et de plantes.

Le thème du combat du héros face au monstre est un grand classique de l’iconographie de fantasy. Les bêtes fabuleuses, souvent dotées de pouvoirs hors du commun comme celui, pour les dragons, de cracher des flammes, incarnent à la fois le caractère épique du genre et son ambiance merveilleuse, hors du temps. Frank Frazetta se fera une spécialité de ce type d’iconographie, vite imité en cela par de nombreux autres artistes pour des couvertures de jeux de rôle ou de jeux vidéo dont l’action se centre souvent sur le combat face à des créatures fantastiques. Toutefois, ces dernières décennies ont vu, en parallèle avec le développement d’une prise en compte grandissante de la souffrance animale, une variante apparaître : désormais, le monstre n’est plus seulement l’ennemi, mais peut devenir le compagnon des héros.